A mi-parcours du mandat présidentiel et en pleine
rentrée politique : entre les annonces budgétaires, les constats
économiques et financiers alarmants, cet article complète le panorama de
difficultés annoncées dans les enjeux des politiques, discutant de la baisse ou
du gel des salaires dans les
entreprises.
Cet article met en avant la difficulté que vont
rencontrer les DRH face aux syndicats pour négocier l’augmentation des salaires
en 2015. En effet, les DRH se demandent comment ils vont négocier une augmentation
alors que la France est en période désinflationniste : le coût total des
salaires, aussi appelé la masse salariale, est chaque année en forte
augmentation (entre 2,5% et 3% d’augmentation en 2013) alors que l’inflation ne
sera que de 0,5% en 2014, ce qui creuse l’écart et diminue considérablement les
marges des entreprises françaises depuis 30 ans – ces entreprises étant en
compétition avec des entreprises étrangères ayant des meilleurs systèmes de
régulation - . Ce problème est survenu suite aux salaires de base et des
rémunérations variables, mais est considéré comme nécessaire, surtout dans les
grandes entreprises, pour motiver les salariés dans un contexte de crise
économique et où le pouvoir d’achat est diminué. C’est la raison pour laquelle le
ralentissement ou le gel des salaires n’est annoncé que par 5% des grandes
entreprises, dont notamment Deloitte. La négociation salariale s’annonce en
revanche plus facile dans les PME qui privilégient leur visibilité et leur situation financière.
Madeleine
Bernat, Amélie Nancy et Elodie Sumeire
EMLV MRH promotion 2016
EMLV MRH promotion 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire